samedi 28 mars 2009

Lettre ouverte à ceux que j'ai blessé et/ou perdu récemment...

Bonjour/Bonne nuit/Bonne matinée/Bonne après-midi/Bonsoir/Bonautre,

Le temps me fut récemment difficile, trop de sobriété et de tristesse suivis d'une période de décadence jusqu'à plus ou moins retrouver une femme parmi toutes ces décombres de joie et de tristesse.

Je suppose qu'il serait adéquat que je me livre à une petite explication, vu que tu n'as pas forcément suivi ce qui m'est arrivé, que tu t'y es retrouvé mêlé, ou que j'ai essayé de te le cacher.

Voici quelques mois, j'ai fait une grosse dépression, durant environ six mois, je me suis trouvée dans une vraiment mauvaise passe. Sans trop m'en rendre compte j'avais perdu la petite étincelle, tu sais celle qui donne envie de grimper sur les toits pour hurler "j'existe et le monde est à moi" au beau milieu de la nuit. J'avais perdu l'envie d'exister et de rêver.
Alors j'ai continué à sourire à ceux qui me cotoyaient chaque jour, j'ai éloigné de ma vie les autres qui m'étaient proches mais que je voyais moins souvent pour ne pas qu'ils me voient flancher.

Ensuite, mes examens de décembre ne furent pas brillants et j'ai pleinement réalisé que quelque chose n'allait pas. Ce qui n'allait pas, c'était moi.
J'ai quitté Guillaume, nous évoluons tous, tout le temps, et à force nous ne marchions plus dans le même sens. J'ai vécu des moments fabuleux avec lui, ma mémoire de poisson rouge s'arrange pour gommer les mauvais. Cette situation s'est envenimée, en partie à cause de moi, je dois me l'avouer, mais je préfèrerais pouvoir un jour le recôtoyer. On ne raye pas de sa vie quelqu'un qu'on a aimé, jamais, on laisse le temps décider.

Un nouvel amour est entré dans ma vie.
J'ai retrouvé le goût de vivre, les sensations, les rêves, les couleurs, les odeurs, et le reste. Et je n'ai pas su gérer. J'ai dérapé. Vivre m'est devenu synonyme de ne rien avoir à perdre. J'ai agi selon ces termes. Je m'y suis blessée et j'ai compris que Vivre n'avait rien à voir avec ça. J'ai foiré.

Et j'ai remis de l'ordre dans ma vie, je rêve, j'aime, je souris, je pleure aussi mais plus sur moi-même. J'ai peut-etre changé, je suppose que certains le penseront mais j'essaie maintenant d'exister pour moi et ceux que j'aime, avec ma saloperie de sentimentalité et mon imbécile d'attachement aux autres, qu'ils s'en fichent ou pas.

Il ne manque qu'une chose pour pouvoir vivre pleinement, mes amis. Vous tous que j'ai aimé et que je suis consciente d'avoir plus ou moins éloigné de moi et blessé pour certains, plus ou moins consciemment, à des moments différents. C'est auprès de vous tous que je m'excuse. Vous tous qui comptez pour moi et compterez toujours.
Je suis consciente que je ne pourrai pas tous vous ramener près de moi et que les choses ne sont pas toutes réparables. Mais j'avais envie que vous sachiez, tout simplement.

Guillaume, Sinem, Benjamin, Alexandre, Christopher, Gaëtan, Liang, Nicolas, je me suis plantée. Bien que je n'ai pas l'habitude de faire ca, je m'excuse. Du fond du coeur, à larmes réelles.

Je n'ai pas relu ceci avant de le publier, comme d'habitude, mon écriture n'est pas forcément intéressante ou émouvante, ou quoi que ce soit d'ailleurs mais voilà...


Amandine.